Suite au débat récent sur la sélection en master, nous nous intéressons ici sur les conséquences pour la France, tout en recueillant le constat des forces et faiblesses des procédures de sélection opérées dans d’autres pays européens, à partir du témoignage d’étudiants qui y ont vécu. Zoom sur l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie et le Royaume-Uni.
Sélectionner en master ou ne pas sélectionner ? Le débat a fait rage en France ce février dernier. La sélection en master 1 & 2 est aujourd’hui jugée illégale : aucune sélection ne peut être mise en place en première ou en deuxième année de master si la formation en question ne figure pas sur « une liste limitative établie par décret ». Le problème réside dans le fait que cette liste n’a jamais été validée par le Conseil d’Etat depuis 1984, ce qui a crée un vide juridique pour juger des contentieux entre étudiants et universités. En toute logique, un étudiant ayant validé sa L3 pourrait être accepté dans un master du même domaine. Cependant, certaines formations refusent l’accès au M2, même à des étudiants ayant obtenu leurs ECTS (European Credits Transfer System). Quelles en sont les conséquences pour les étudiants français, et comment cela se passe-t-il pour leurs collègues européens ?
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Co-écrit par Anaïs de Muret (France), Beatrice Chioccioli (Italie), Maud Gozlan (Allemagne), Matthew Jones (Grande-Bretagne), Léo-Paul Biamba (Autriche).