Par Lou Hbt.
La campagne de vaccination anti-covid-19 bientôt lancée en Europe
Alors que la campagne de vaccination anti-covid a déjà commencé au Royaume-Uni, elle devrait débuter les 27, 28 et 29 décembre dans l’Union Européenne. C’est en tout cas ce qu’a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ce mercredi 16 décembre. Le vaccin Pfizer-BioNTech devrait être utilisé en premier selon les dires de l’AEM, Agence Européenne des Médicaments, qui devrait étudier de très près le vaccin et ses effets à partir du 21 décembre. En cas de résultats positifs donnés par l’AEM, la Commission devrait donner son accord dans les deux jours suivants afin de lancer la campagne de vaccination dans les plus brefs délais. L’Union européenne a déjà signé six contrats avec des fabricants de vaccins ce qui amène à un total de plus d’un milliard de doses pour les 27 pays de l’Union. Ainsi, s’il faut encore attendre des résultats, il y a de grandes chances que ceux-ci soient positifs si l’on en croit les résultats obtenus au Royaume-Uni, ce qui nous pousse à espérer un lancement prochain de la vaccination en Europe.
Loi pour légaliser l’euthanasie votée par le Congrès des députés en Espagne
L’euthanasie est un sujet qui fait débat depuis de nombreuses années dans le monde et en Europe. Faut-il permettre à ces gens malades de choisir de mourir ? Oui, c’est ce qu’a voté le Congrès des députés espagnols ce jeudi 17 décembre. La chambre basse du Parlement espagnol a ainsi voté ce jeudi en faveur d’un texte pour la légalisation de l’euthanasie, offrant de cette façon à des malades le choix de mourir. Le vote a opposé 198 voix en faveur d’une légalisation à 138 voix contre. Ce texte autorise l’euthanasie ou le suicide assisté pour des cas bien précis : celui de malades souffrants de maladies « sérieuses et incurables » ou de malades souffrants de maladies dégénératives. Si ce texte a été voté par le Congrès des députés, il doit maintenant être transmis au Sénat qui devra l’approuver ou le renvoyer au Congrès. En cas de légalisation, l’Espagne rejoindra le club restreint des pays européens ayant autorisé l’euthanasie : les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg.
Le chef de l’Etat turc Erdogan change de ton quant-à la relation de la Turquie et de l’Europe
Après de nombreux mois de tension entre l’Europe et la Turquie, le chef de l’Etat turc Erdogan dit souhaiter ouvrir « une nouvelle page » avec l’Union européenne. Alors que les 27 associés aux Etats-Unis ont sanctionné la Turquie la semaine dernière, le président Erdogan change de posture et souhaite entamer une relation plus positive avec l’Europe. En effet, la Turquie a été sanctionnée par l’Union Européenne pour ses actions « illégales et agressives » envers Chypre et la Grèce, ayant mené des travaux d’exploration gazière en Méditerranée et se retrouvant donc en conflit avec ces pays, mais également par les Etats-Unis pour avoir fait l’acquisition d’un système aérien russe. Ce mardi 15 décembre, soit la semaine suivant ces sanctions, Erdogan a affirmé à au président du Conseil européen, Charles Michel, qu’il souhaitait voir les relations entre l’Europe et la Turquie s’améliorer président du Conseil européen lors d’un appel téléphonique. Par ailleurs, il a également affirmé vouloir rétablir un contact et une relation positive qui prendrait en compte l’intérêt mutuel des deux partis. Comme élément à l’origine de cette réconciliation, le président turc a évoqué le pacte migratoire signé entre la Turquie et l’Union Européenne en 2016, qu’il considère comme un point de départ prometteur.
Le Parlement européen approuve le nouveau budget septennal de l’Union Européenne pour la période 2021-2027
Ce mercredi 16 décembre, le budget de l’Union Européenne pour la période 2021-2027 a été voté par le Parlement européen. Le Conseil européen ainsi que le Parlement étaient parvenus à un accord concernant ce nouveau budget de 1047 milliards d’euros dès le 10 novembre 2020 mais la Hongrie et la Pologne s’y sont opposées, utilisant leur droit de veto, ce qui a bloqué pendant un mois le vote concernant le budget européen. Ce veto provient de la question du lien établi entre versement d’aides et Etat de droit, question traitée par la feuille de route du budget septennal. En effet, elle prévoit l’application d’un droit nouveau pour l’Union européenne : celui de geler les aides versées à un pays qui violerait l’Etat de droit. Ce gèle ne se fera que si la mesure est proposée par la Commission et si elle est par la suite votée par une majorité qualifiée des 27 pays. C’est à ce principe que se sont opposées la Pologne et la Hongrie. Cependant, les deux pays ont rétracté leur veto la semaine dernière après un accord avec la présidence allemande du Conseil sur une déclaration qui assure certaines garanties sur l’application de ce lien. Cet accord a ainsi permis la validation ce mercredi 16 décembre du nouveau budget septennal par 548 voix pour, 81 contre et 66 abstentions.